dossier arthrose
Les traitements de l'arthrose
Pour ne pas accélérer l'usure des articulations, pour maintenir au maximum leur souplesse et leur force, il est nécessaire de ne pas les surmener par des gestes inappropriés et de maintenir une bonne hygiène de vie (favoriser son alimentation, son entretien physique, son sommeil, éviter le tabac, l'alcool et les excès, etc).
Quand les rhumatismes sont là, une seule solution : les prendre en considération et consulter un spécialiste pour mieux les comprendre et adopter un traitement anti-douleur.
La prise en charge des rhumatismes est aussi large que le périmètre des pathologies concernées. Médicamenteuse ou non médicamenteuse, elle nécessite un suivi par des professionnels de santé, médecins généralistes, rhumatologues, kinésithérapeutes, orthopédistes, ergothérapeutes, ostéopathes, diététiciens, etc. qui ont chacun un rôle particulier dans le suivi d'une maladie rhumatismale (voir infographie ci-contre).
Les médicaments de l'arthrose
Le premier réflexe contre la douleur consiste à avoir recours à des antalgiques. Le terme antalgique vient du grec "an" privatif, et de "alges" qui signifie douleur. On peut également désigner cette variété de médicaments sous le nom d'analgésiques. Ces médicaments sont donc destinés à réduire, voire à supprimer la douleur.
Longtemps négligé, le traitement de la douleur est, depuis quelques années, considéré comme essentiel pour améliorer le confort du malade et favoriser sa guérison. Les antalgiques agissent directement au niveau du système nerveux pour interrompre le circuit de la douleur. Ainsi, ils traitent les signaux de la douleur mais pas ses causes.
Les prescriptions d'antalgiques se font généralement par ordre croissant, du niveau 1 au 3, Ils permettent d'atténuer voire de supprimer douleur et fièvre. Néanmoins, ces derniers sont des symptômes révélateurs d'une atteinte ou d'un dysfonctionnement.
Une surveillance et un suivi s'imposent donc; même si les signes d'alertes sont supprimés, la problématique qui en est à l'origine ne l'est pas forcément. Le diagnostic du médecin est incontournable quel que soit le mal, quel que soit le traitement. Dans tous les cas, il est primordial de se conformer à la posologie d'un médecin qui l'aura établie de manière individuelle et progressive.
Les traitements médicamenteux permettent également de mettre en place un traitement de fond dit « chondroprotecteur » pour ralentir la destruction de l'articulation. Plus on les commence tôt, avant que les destructions articulaires ne soient irrémédiables, plus ils ralentissent les destructions articulaires.
La kinésithérapie et l'arthrose
La Kinésithérapie correspond étymologiquement à la thérapie par le mouvement. Kinêsis signifie en effet mouvement en grec. La kinésithérapie concerne principalement la rééducation fonctionnelle par le mouvement et le massage.
Elle utilise le mouvement pour restituer aux patients des fonctions altérées par l'âge, une maladie ou un traumatisme, ou à défaut, à s'adapter à un état physique modifié (apprendre à marcher avec une prothèse par exemple).
La kinésithérapie est valable pour tous, des plus petits aux plus âgés, dans de multiples domaines médicaux, le plus souvent pour des affections de l'appareil locomoteur (suites de fracture, scoliose, arthrose et rhumatismes,etc.).
Les kinésithérapeutes sont des paramédicaux qui exercent sur la prescription d'un médecin. Ils sont présents en ville ou à l'hôpital, dans un cabinet de rééducation, en centre de cure thermale ou en centre sportif.
Chirurgie de l'arthrose
Les interventions chirurgicales sont multiples et souvent extrêmement bénéfiques. Le remplacement d'une articulation par une prothèse est le type d'opération le plus connu, notamment dans le cas de l’arthrose des hanches ou des genoux.
Les prothèses articulaires : Lorsque l’articulation est déjà gravement atteinte, la pose d’une prothèse permet généralement d’améliorer significativement la qualité de vie du patient. Ce type d’intervention permet de faire disparaître les douleurs et de donner beaucoup plus d’autonomie à des patients fortement gênés.
Généralement on aura recours à l'opération après avoir tout essayé et dans les cas où la marche devient quasiment impossible au patient.
Les interventions correctives : Dans le cas des arthroses où le facteur génétique rentre en ligne de compte, il est possible de prévenir la maladie et d'apporter des actions correctrices. C'est notamment le cas pour l'arthrose de hanche qui provoque des déviations articulaires. Ici l’objectif de la chirurgie sera corrective afin de réduire la pression exercée sur l’articulation et ainsi d’empêcher ou retarder l’apparition de l’arthrose.
L'avenir : la régénération du cartilage
Basé sur la culture de cellules souches, il devient possible de développer des cellules spécialisées par fonction et donc pourquoi pas des cellules cartilagineuses. Il suffirait de changer d'amortisseurs en quelque sorte. Malheureusement ce type de pratique chirurgicale relève encore du domaine expérimental.
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